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Mennecy attire les stars de cinéma

samedi 28 août 2010

Albert Dupontel et Alice Taglioni ont tourné hier à Mennecy. La ville, connue pour ses lotissements « à l’américaine », accueille en moyenne cinq tournages par an.

par Benjamin Jérôme, Journal Le Parisien | 25.08.2010, 07h00

Un lotissement où s’alignent des maisons neuves. Des gendarmes courent. Ils poursuivent un fugitif, incarné par l’acteur . Parmi les uniformes, une crinière blonde se détache. C’est , pistolet à la main et brassard « Police » bien visible. Dans le , l’action se déroule dans une petite ville près de Nevers (Nièvre).

Mais, dans la réalité, c’est bien à Mennecy, quartier du Rousset, qu’a été tournée hier cette scène de « la Proie », film qui devrait sortir l’an prochain au cinéma.

Avec environ cinq tournages par an, sans compter les pubs, Mennecy attire les équipes de tournage. Après Alice Taglioni et Albert Dupontel hier, la ville de l’Est essonnien accueillera début septembre l’actrice Diane Krüger pour les besoins d’un film d’action.

Par le passé, Bruno Solo (pour le téléfilm « Jusqu’à l’enfer »), Christophe Lambert (« En attendant Miller ») ou Smaïn (« Garçon manqué ») sont passés par Mennecy. Pour les besoins de « la Clef », film de Guillaume Nicloux avec notamment Jean Rochefort et Benoît Magimel, une équipe de tournage a même totalement réaménagé l’intérieur d’un pavillon du secteur.

Bien sûr, la proximité de la capitale est un plus pour Mennecy : les acteurs parisiens peuvent regagner leur domicile le soir. Mais c’est d’abord le quartier Levitt qui a fait la réputation cinématographique de la ville. Ce secteur construit à partir des années 1970 ressemble à une banlieue américaine, à la « Desperate Housewives ». « Les régisseurs nous disent que c’est cela qu’ils veulent, note Alain Le Quellec, adjoint au maire. Et comme le cinéma est un petit monde, les gens reviennent grâce au bouche à oreille. »

La municipalité met un point d’honneur à accueillir dignement ses hôtes. Selon les demandes, elle met à disposition des barrières métalliques, des bennes à ordures, prête des candélabres ou des bornes d’incendie, s’assure que la police municipale élargit ses patrouilles au lieu où est entreposé le matériel… Et parfois, quelques employés municipaux s’improvisent figurants. Pour chaque jour de tournage, la mairie touche 150 €. « Ce n’est rien pour les grosses productions, reprend Alain Le Quellec. De toute façon, on ne le fait pas pour l’argent. Les habitants adorent voir les tournages. »

Les caméras s’activent toujours au Rousset. En attendant qu’on crie « moteur », Alice Taglioni patiente au milieu des figurants. « C’est la première fois que je fais une policière. C’est une belle intrigue avec de l’action », promet-elle. Romain, 12 ans, demande, intimidé, une photo à l’actrice. Le garçon habite la rue. « On a été prévenus à l’avance par des affiches, sourient ses parents, Christelle et Eric. C’est une distraction gratuite. Et puis on verra peut-être notre maison dans le film. »

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